Travaux de Vianney Mourman
- La sédation ne résout pas le problème. Le Monde, 14 juin 2015
- Mais que veut dire mourir dans la dignité ? Marianne, 28 décembre 2014
- Mais qui donnera la mort ? Le Monde, 13 décembre 2012
Travaux de Sophie Crozier
- Le pari éthique de la complexité. Action médicale dans le champ des accidents vasculaires cérébraux graves. Thèse de doctorat d’Éthique, Université Paris Sud, 2012
- Enjeux éthiques de la prise en charge aiguë des accidents vasculaires cérébraux. In Traité de Bioéthique (sous la direction d’Emmanuel Hirsch). ERES, 2010
Travaux de Jean-Christophe Mino
- Jean-Christophe Mino, Florence Douguet, Elsa Gisquet. Accidents vasculaires cérébraux. Quelle médecine face à la complexité. Préface de Sophie Crozier. Les Belles Lettres, 2015
À quel prix peut-on sauver la vie ? Une telle question taraude la médecine contemporaine lorsqu’elle réanime des malades avec des risques de lourdes séquelles.
C’est le cas des personnes touchées par un accident vasculaire cérébral (AVC). Avec 150 000 nouveaux cas par an, il s’agit de la première cause de handicap acquis et de la troisième cause de mortalité dans notre pays.
Depuis peu, un traitement spécifique permet à ces patients d’éviter la mort et de limiter leurs séquelles. Une nouvelle médecine dite « neurovasculaire » émerge sous nos yeux. Mais ces progrès
thérapeutiques n’empêchent pas toujours un handicap sévère. Faut-il limiter ou arrêter les traitements dans les situations complexes lorsque le cas est trop grave ? Comment accompagner dans cette épreuve les personnes et leurs familles ? Quelle doit être la place des soins palliatifs ?
Ce livre dévoile de l’intérieur les dilemmes éthiques et pratiques des soins aux personnes atteintes d’AVC graves dont la vie et la mort sont entre les mains des médecins. Parce que les AVC touchent surtout des personnes âgées à la santé fragile, il importe d’interroger les buts et les logiques que développe parfois sans le dire, sans le savoir peut-être, une médecine de la vieillesse. Quels soins voulons-nous pour nos proches âgés et pour nous-mêmes plus tard ? Quelle médecine faut-il alors promouvoir face à la complexité ?